MOTS CLES : #COCONCEPTION #GESTIONDEPROJET #DEVELOPPEMENT #INFORMATIQUE
Alors que la plupart des entreprises, quels que soient leurs secteurs d’activité et leur taille, cherchent à tirer partie de la révolution du numérique, il est important de rappeler que la réussite d’un projet de développement informatique repose sur certains facteurs indispensables.
En effet, des études montrent que plus de la moitié des projets informatiques ne sont pas satisfaisants. Ce chiffre est alarmant, surtout lorsqu’on sait qu’un projet informatique prend plusieurs mois voire plusieurs années entre l’expression initiale des besoins et le déploiement de la solution… pour au final, dans un cas sur deux, être source d’insatisfaction !
Quels sont les facteurs de réussite (et d’échec) d’un projet informatique ?
Bien que les problématiques financières semblent expliquer une partie de ce constat, les causes principales de ces échecs sont principalement liées à l’humain. En effet, le manque d’implication de l’ensemble des acteurs du projet (du développeur à l’utilisateur final) conduit immanquablement à :
- un stress permanent,
- une mauvaise organisation du projet
- et un manque de visibilité quant à l’évolution de celui-ci.
Comment remettre l’humain au cœur des projets de digitalisation ?
Aujourd’hui, plusieurs méthodes sont présentées pour remédier aux divers problèmes liés à la gestion des projets, notamment informatiques. Ainsi, la démarche « agile » pose les jalons d’un travail d’équipe pluridisciplinaire et interentreprises en prônant la mise en place de plateaux projets. Présentée souvent comme une démarche flexible, dynamique et s’adaptant à toute organisation, la méthode « agile » souffre néanmoins de certaines faiblesses, sources d’insatisfaction pour les clients finaux :
- La souplesse de la méthode n’est pas adaptée à tous les projets.
- Dans les projets à long terme, la collaboration interentreprises est difficile en raison de l’évolution des carrières des différents membres de l’équipe.
- Et le manque de documentation ne fait qu’accroitre les difficultés de reprise du projet…
De plus, mettre tout le monde (métier, technique) dans un même plateau physique ne suffit pas. Bien que l’objectif soit de faire travailler ensemble des acteurs aux profils divers, le simple fait de les réunir physiquement dans un même endroit n’est pas nécessairement source de collaboration. Et c’est d’ailleurs parfois l’effet inverse qui est constaté ! En effet, en raison du déséquilibre entre les profils métiers et techniques, des pressions sont exercés sur les uns et les autres, notamment au stade de l’expression des besoins. Résultat : la confiance entre les acteurs du projet est mise en péril…
A DevCSI, nous adoptons une démarche de co-conception. Plutôt que de faire porter l’ensemble de la conception sur un seul type d’acteurs, cette démarche collaborative implique l’ensemble des intervenants au projet, que ce soit les développeurs, les représentants du métier ou encore le service informatique de l’entreprise cliente.
Parce que le projet est l’affaire de tous, il est indispensable de restaurer la confiance et la collaboration entre le métier et la technique. En effet, d’une part, le métier a besoin de voir le projet se concrétiser afin de déployer sa solution et, par conséquent, digitaliser ses process. D’autre part, les acteurs techniques ont tout intérêt à faire aboutir le projet pour gagner en crédibilité dans un marché de l’innovation très compétitif.
C’est quoi, la co-conception ?
La confiance est au cœur de notre process de co-conception. L’organisation du projet doit encourager le travail collaboratif tout en étant souple.
Plutôt que de choisir une méthode de gestion de projet en particulier et l’appliquer indifféremment à tous nos projets, nous préférons définir – avec le client – les modalités organisationnelles en tirant avantage des méthodes connues. Il s’agit donc de combiner les méthodes au lieu de se limiter à une seule organisation. C’est aussi cela la co-conception.
Concrètement, la co-conception vise à mettre en place un climat de collaboration entre les différents acteurs en alternant entre des périodes de travail collaboratif intense lorsque c’est nécessaire et des périodes moins intenses pour les sujets aux enjeux moins forts.
Une des forces de cette démarche est la mise en place d’ateliers pluridisciplinaires de co-conception réguliers (groupes de travail) sur un sujet précisément défini. L’objectif est clair : permettre à tous les acteurs, métiers et SI, de se donner les moyens de passer du rêve à la réalité.